California Science solar city of nanosolar technologie on Germany.

Nanosolar une start-up de la Silicon Valley fondée en 2001 à Palo Alto et qui a obtenue une partie de ses fonds des deux fondateurs de Google Inc, vient récemment d'annoncer la construction de la plus grande usine de fabrication de cellules solaires au monde. L'usine fabriquera environ 200 millions de cellules solaires par an, soit une puissance totale de 430 MW, ou assez d'électricité pour alimenter plus de 300 000 foyers.



Cette annonce est doublement surprenante : d'une part la puissance annoncée est 3 fois supérieure à la puissance totale annuelle américaine actuelle, d'autre part il s'agit d'une production basé sur une technologie émergente de type film en couche mince alors que 99% de la production photovoltaïque mondiale est basé sur le silicium. Cette technologie de film en couche mince (CIGS ou CIS) n'est pas nouvelle cependant Nanosolar a développé une méthode innovante d'impression semblable à celle employée pour imprimer les journaux.

Jusque là, la méthode classique reposait sur une technique de déposition sous-vide qui nécessite un matériel sophistiqué et coûteux. Nanosolar annoncera dans quelques semaines le site choisi, San Jose, Santa Clara ou San Francisco, pour l'implantation de l'usine.

Allemagne, des cellules solaires hybrides encore plus performantes grâce aux nanotechnologies. 24/02/2010

Des chercheurs de l'Institut de technique des microsystèmes (IMTEK) [1] et du Centre de recherche sur les matériaux (FMF) [2], tous deux situés à Freiburg (Bade-Wurtemberg), viennent de développer une technique qui améliore le rendement des cellules solaires organiques. Les cellules solaires nouvellement développées, dites "hybrides", sont recouvertes d'une couche composée d'un mélange entre un polymère organique et des nanoparticules inorganiques.
Elles représentent ainsi une évolution des cellules solaires organiques [3] grâce aux nanotechnologies. Les chercheurs ont utilisé une méthode de traitement de surface à base de nanoparticules en exploitant des points quantiques de sélénide de cadmium. Cette nouvelle méthode, brevetée, a permis d'augmenter les performances de conversion de l'énergie solaire en énergie électrique de 2%.

Les résultats ont été confirmés par le groupe de recherche "Cellules solaires à pigments photosensible et organiques" (Dye and Organic Solar Cells), qui fait parti de l'Institut Fraunhofer des systèmes énergétiques solaires (ISE) [4].

"Théoriquement, la nouvelle méthode de traitement surfacique peut être utilisée sur de nombreux matériaux."

Les cellules solaires hybrides appartiennent à la famille des cellules solaires organiques. Cette dernière affiche des perspectives de développement plus intéressantes que les cellules en silicium. Elles sont plus fines, plus flexibles, plus rentables, plus facile et moins chères à produire.

Le Dr Michael Kruger, responsable du groupe de recherche à l'IMTEK, explique que "l'orientation interdisciplinaire du groupe a été un réel avantage et a permis un déroulement rapide du projet. Nous avons pu exécuter toutes les étapes nous-mêmes : de la synthèse des nanoparticules à la modification de leur surface et à leur intégration dans des matériaux composites."

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